20/02/2025
C'est une vraie découverte. Tout en haut du Vietnam, à la frontière chinoise dans la région de Lao Cai, une plongée au coeur de l'éthnie Hmongs ou "peuple libre" qui descend de ses montagnes le mercredi pour vendre leurs récoltes ou leur artisanat... un marché aux chiens, des buffles partout (leur vrai moyen de locomotion, c'est costaud et ils peuvent porter beaucoup). Ils ont conservé leur dialecte et ne veulent pas se fondre dans la "normalisation" vietnamienne. Isolés de la société, ils vivent pauvrement et les enfants sont souvent déscolarisés... Leur regard questionne, et ils se laissent photographier sans animosité. Les mères qui portent leur enfant dans le dos, semblent vouloir les montrer à ces occidentaux bizarres et inquisiteurs.
Par un nouveau jour bien pluvieux comme ceux d'avant et ceux d'après, nous avons entrepris une balade des plus pittoresques avec notre guide Chan à travers les rizières et collines isolées de Phec Bun et Taphin; Nopus avons empruntés des chemins et routes quasi impraticables qui n'effraient guère les membres de la communauté Hmongs dans leurs activités quotidiennes... Quand ils ne possèdent ni mobylettes, ni buffles, c'est à dos d'hommes et surtout de femmes que le transport de toutes sortes se fait ! Mais quel souvenir poignant que la rencontre de ces paysans et artisans à l'extrême pauvreté et dénuement sur le seuil de leur maison... Dans leur regard tout est dit : de la fatalité, du courage et de l'abnégation à vouloir surmonter des conditions de vie difficiles dans cette région escarpée à deux pas du géant Chinois... L'espoir ? La joie et le sourire des enfants : comme un réconfort !
Sur le Lac Rose et la côte Atlantique, les femmes sénégalaises sont au travail, omniprésentes dans les tâches du quotidien, et la jeunesse nous croise souvent le sourire aux lèvres... Ils adorent prendre une photo ensemble avec ces drôles d'Européens...
Ce qui frappe dans ces pays latino américains, c'est la présence de la jeunesse quand on débarque de "la vielle" Europe !
Les péruviens se sont vite adaptés au tourisme... ils monnaient la moindre photo. La pauvreté des habitants ne permet pas au "phtotharceleur" de se sentir aussi libre d'agir qu'au Vietnam ou au Sénégal...
L'Afrique du Sud reste gouvernée par les blancs aisés, les travailleurs de l'ombre restent bien "black"...